Si « l’urbanisme favorable à la santé » (UFS) gagne peu à peu en visibilité, la prise en compte de la santé mentale est encore très modérément considérée, dans le cadre des projets urbains.
Pour autant la santé mentale, érigée par le Gouvernement, en Grande cause nationale pour l’année 2025 peut grandement, et souvent défavorablement être générée par l’acte d’aménager ou de bâtir.
- C’est l’avis de la neuroscientifique Emma Vilarem, cofondatrice de l’agence [S]CITY, qui affirme « qu’un espace densément peuplé peut s’avérer pathogène ».
- Un avis complémentaire de celui du Dr Rachel Bocher, présidente de l’INPH (Intersyndicat National des Praticiens Hospitaliers) qui elle s’intéresse, davantage, aux fonctions et caractéristiques des éléments composant l’espace, qu’ils soient naturels ou architecturaux.
- Une fabrique de la ville (inter)agissant avec nos psychés, donc, qu’évoque avec beaucoup d’à propos le Labo des Savoirs, dans son podcast référencé S15x09
Il existe donc matière à partager expertises, outils et expérimentations avec un certain nombre de collectivités et de territoires tant sur l’UFS en général que sur le sujet spécifique de la santé mentale.
Les récents évènements, liés à des problématiques de démence ou de schizophrénie, nous enjoignent à considérer que ces dispositifs gagneraient à être mieux connus, maitrisés et surtout intégrés à nos pratiques ...