Vantée comme un « hot spot mondial de biodiversité », la Guadeloupe voit sa faune et sa flore gravement menacées, du fait notamment d’une urbanisation ne prenant pas, ou trop peu, en compte les trames vertes et bleues.

Au cœur des écosystèmes locaux, les zones humides et singulièrement les mares constituent à la fois un abri, un terreau et un écrin de valorisation de cette biodiversité.
Or, en dépit des possibilités existantes via les PLU, nombre de mares sont chaque année polluées, comblées ou détournées de leur fonction ; et singulièrement celles situées en domaine privé.

Il existe pourtant un outil, l’obligation réelle environnementale (ORE), qui pourrait permettre de réfréner cette tendance à la fois néfaste pour la qualité de l’eau-ressource et risquée dans la gestion de l’eau en tant que risque.
Ce dispositif foncier permettant « à tout propriétaire d’un bien immobilier de mettre en place une protection environnementale attachée à ce « bien » s’applique en effet aux mares. Afin d’en faciliter la compréhension et le bon usage, le CAUE de la Guadeloupe vous propose, en annexe, un fascicule explicatif, complémentaire de la communication dédiée produite par le Ministère de l’Écologie


Voir en ligne : Obligation reelle environnementale - ORE - Guide methodologique CEREMA

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