Un rapport de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), met en exergue l’importance croissante des équilibres socio-spatiaux}} et du changement climatique, dans les politiques de revitalisation urbaine.
Pour nos territoires insulaires caribéens, ces travaux, préfigurant la mise en œuvre, en 2025, d’un plan national de renouvellement urbain, revêtent ils une importance particulière ?

Ce rapport, publié fin février 2025, érige la lutte contre la ségrégation socio-spatiale et la prise en compte de la vulnérabilité au changement climatique comme cruciales dans la conduite des politiques de revitalisation urbaine, et singulièrement au sein des quartiers populaires.

A priori concernés, au premier chef, par les enjeux croisés du logement, de la socio-économie et du climat ; les territoires français équato-tropicaux, figurent, logiquement, dans le périmètre d’intervention de l’ANRU.
Mais en dépit de l’activation d’un certain nombre de dispositifs (PNRU, NPNRU, PNRQAD), de programmes et autres partenariats, l’efficience de ces politiques interroge.

Dans la foulée des visites, en 2024, de Benoît Zeller, directeur opérationnel de l’ANRU et plus récemment, en février dernier, de sa directrice générale, Anne-Claire MIALOT ; la Guadeloupe est éminemment intéressée.
Singulièrement le territoire de Cap Excellence, regroupant les projets conventionnés, est particulièrement concerné.

La déclinaison effective, en 2025, de ce programme national de renouvellement urbain, sera le lieu de jauger, autour de l’emblématique Maison de quartier "Nicaise Ako" à Pointe à Pitre, de la prise en compte généralisée, des axes d’optimisation de son adéquation à nos spécificités.

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