Effectif depuis début janvier, ce fonds vert d’un montant initial de 900M puis de 1,5 Mds a été porté à 2 milliards d’euros afin de concourir à « la performance environnementale, l’adaptation du territoire au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie ».
Il aura suscité des interrogations quant à son montant, sa nature « inédite »(900M d’euros de financements nouveaux + 600M d’euros issus de « la DSIL rénovation énergétique, du fonds friche et du fonds renaturation des friches » et son applicabilité.
Si le besoin porterait sur 10 à 15 Mds d’euros et que son application dépend grandement de la capacité d’autofinancement des collectivités via notamment la DGF ; il s’agit pour Morgane NICOL, directrice du programme Territoire à l’I4CE, d’une "bonne nouvelle".
Pour autant, les collectivités de Guadeloupe peuvent y trouver, dans les champs de « la rénovation énergétique des bâtiments publics locaux, du recyclage des friches, de la réintroduction de la nature en ville, de la valorisation des déchets ou de la prévention des risques » ; matière à financer leurs projets.
C’est tout l’objet d’un évènement que proposera le CAUE de la Guadeloupe, les 30 et 31 mars 2023, co-organisé par le CEP et le RUDG, deux de ses services de proximité dédiés aux actions relevant de la transition écologique et énergétique.
Un évènement qui se veut un point de liaison entre l’action "Urbanisme circulaire& Patrimoine" de décembre 2022 et celle "Urbanisme circulaire&Risque" programmée en mai 2023, au cours de laquelle on parlera notamment « recyclage foncier »...